La Foudre en Boule
Image © Yves Bosson / Agence Martienne |
- Depuis l'antiquité, des hommes ont témoigné d'un phénomène que seulement quelques scientifiques ( une centaine ) de par le monde osent maintenant étudier. C'est en effet un phénomène très rare et très fugitif, il dure rarement plus de 15 secondes, il est donc très difficile de l'appréhender.
- Après l'apparition d'un éclair, on a vu flotter dans l'air des boules de feu jaunes, orangées quelquefois presque rouges, parfois avec un peu de bleu en périphérie, certains témoins disent quelles sont translucides, comme du verre.
- Cette vision s'accompagne souvent de crépitements ou d'un sifflement après le tonnerre et d'une odeur d'ozone, de soufre ou d'oxyde nitrique. Leur taille varie de quelques millimètres jusqu'à la taille d'un ballon de basket le plus souvent, quelques cas font état de boules d'un mètre de diamètre.
- Les boules de feu semblent flotter dans l'air, elles montent, descendent et quelquefois rebondissent sur le sol avant de disparaître lentement et silencieusement ou bien brutalement en explosant.
- Elles peuvent rester immobiles ou bien se déplacer à une vitesse de quelques mètres par seconde, avec un mouvement de rotation sur elles-mêmes dans le plan horizontal.
- Dans certains cas elles laissent des traces de brûlures qui montrent que leur température peut s'élever à plusieurs milliers de degrés, dans d'autres cas, beaucoup plus mystérieux, ces boules de feu traversent les fenêtres sans laisser de traces (?).
- Les témoignages les plus convaincants proviennent des sous-mariniers. Les vieux sous-marins militaires avaient des salles d'accumulateurs énormes de l'ordre de 150 000 Ampères qui créaient des boules de feu à l'occasion d'un court-circuit.
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Image © Yves Bosson / Agence Martienne |
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Il existe très peu de photos de la foudre en boule, et tout comme pour les photos d'OVNIs, celles qui existent sont très controversées. En voici deux exemples :
Les mécanismes de la foudre en boule demeurent mystérieux.
Plusieurs scientifiques ont émis différentes théories pour tenter d'expliquer ce curieux phénomène qui fait penser immanquablement à des boules de plasma entretenues par le rayonnement électromagnétique de l'éclair.
La dernière théorie en cours émane de deux chimistes néo-zélandais, John Abrahamson et James Dinniss qui ont avancé en janvier 2000 une nouvelle thèse.
Ils expliquent ce phénomène par une réaction de la terre mouillée lorsqu'elle est frappée par un éclair. La terre contient en effet de fines particules de carbone et de silicium. Quand la foudre frappe, elle pénètre dans le sol sur plusieurs millimètres. De l'énergie chimique est alors emmagasinée dans des nano-particules de silicium présentes dans la terre, que le choc vaporise et éjecte dans l'air où elles s'agrègent en chaînes filamenteuses.
Les particules en suspension s'oxydent et brûlent lentement dans l'air, et l'énergie accumulée se dégage sous forme de chaleur et de lumière.
La thèse des deux chercheurs reste théorique et leurs efforts pour reproduire le phénomène en laboratoire se sont pour l'instant soldés par un échec.
Peu de scientifiques sont parvenus à recréer le phénomène en laboratoire. On peut citer par exemple le hollandais Gérard C. Dijkhuis qui a obtenu en 1985 une boule de 10 centimètres.
L'un d'entre eux, Robert Golka, aux Etats-Unis, en récupérant du matériel déclassé des sous-marins, a assemblé 20 accumulateurs de 25 000 ampères montés en série et en provoquant un court-circuit, il obtient des phénomènes de l'ordre de quelques millimètres qui semblent comparables à de la foudre en boule.
Selon sa théorie, lorsqu'un éclair frappe une cible, la chaleur émise va détacher quelques particules minuscules qui sont en partie vaporisées et soulevées par un coussin de gaz incandescent. On obtient alors de la vapeur métallique qui tourbillonne à très grande vitesse en général autour d'une minuscule gouttelette de métal liquide de la taille d'un grain de sucre qui peut donner une boule de feu de 6 millimètres.